À la manière d’un film d’horreur

UNE BRÈVE MINUTE HISTORIQUE S’IMPOSE

Le terme film d’horreur part semble-t-il d’une confusion terminologique : en anglais effectivement, on parle indéfiniment “d’horror movie” pour le cinéma fantastique en général.
En France en revanche, on se retrouve avec les termes cinéma fantastique et film d’horreur (on parle difficilement de cinéma d’horreur), termes qui tous deux sont porteurs de sens assez différents, mais qui se recouvrent dans beaucoup de films.

Bien que proche du genre fantastique, le film d’horreur ne recoupe pas exactement ce genre mais de nombreux films d’horreur sont des œuvres relevant du fantastique.
Bien qu’il n’existe pas de genre horreur, il est possible de le décliner en sous catégories, certaines étant plus proches du fantastique, d’autre du policier :

ET EN IMPRO ALORS ?

Il est complexe de faire peur en improvisation. Si nous arrivons à surprendre nous sommes déjà satisfaits de notre prestation. Et si nous essayons de générer d’autres émotions comme l’angoisse, le dégoût ou encore le mal-être.

Proposons et éduquons notre public à des histoires sur la torture psychologique, sur la souffrance à l’isolement, sur l’exécution…

Voyons ici quelques éléments de la catégorie :

Les personnages principaux
  • la famille
  • un groupe d’adolescents
  • un scientifique
  • un père de famille
  • un/une ado

Le personnage principal a une psychologie simple, sans réel passif ou du moins inconnu sur la 1° moitié de l’histoire

les méchants
  • Les méchants :
    • un démon
    • une petite fille
    • un psychopathe
    • un clown
    • des zombies
    • des aliens
    • des spectres

Les styles de méchants sont aussi multiples qu’ils existent de genres. Le plus souvent on découvre la psychologie du méchant tout au long de l’histoire. Si ce n’est pas le cas, on la découvrira dans les films suites ou dans les genèses.

Les lieux

Les lieux sont souvent ce qui génère l’ambiance de l’histoire, il est donc essentiel en improvisation d’installer un réel décor.

  • une maison hantée avec apparition et disparition de spectres.
  • la porte fermée ou grande ouverte
  • le miroir (vision double, vision d’un jumeaux maléfique, une porte vers l’obscure
  • dans les bois
  • le refuge aboli
  • les souterrains / les profondeurs
  • dans l’espace
  • dans un hôpital
  • perdu au milieu de nulle part
Les bruitages
  • grincement de plancher
  • télé allumée
  • claquement de porte
  • cris
  • les longs silences
  • les chuchotements
  • le vent
Les ambiances
  • le héro appel la police et les amène sur une scène de crime. Le corps a disparu
  • le tueur n’est pas là et pouf, il arrive derrière le héro
  • une jeune fille tente de s’échapper et trébuche devant le tueur
  • un enfant a un ami imaginaire qu’il est le seul à voir et qui existe ou a existé
  • un vieil ermite raconte toute l’histoire du tueur ou de la malédiction au héro
  • un des protagoniste hésite à tuer un de ses amis transformés
  • approcher d’un fauteuil dans lequel un autre est assis de dos (il est mort)
  • La musique de “We wish you a merry christmas” avec l’assassin poignardant sa victime
  • Des bruits de pas sur la musique d’une berceuse pour enfants
psychologie et psychose

Les troubles psychologiques ont chacun leur propre sens en fonction de la gravité de la maladie, en fonction du comportement du malade.

La psychose est le terme général qui détermine la maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement et dont le malade ne reconnaît plus le caractère morbide. La schizophrénie et la paranoïa font parties de ce trouble.

Ainsi, les réalisateurs abordent ces différents troubles selon leur intensité :

La Paranoïa 

Cela désigne le comportement d’une personne ou d’un groupe qui a tendance à se sentir persécuté et agressé. Elle est caractérisée par la surestimation de soi, la méfiance, l’incapacité à l’autocritique…  Elle comprend deux aspects : le délire passionnel et le délire d’interprétation (dont la forme la plus fréquente est le délire de la persécution).

la Schizophrénie

Psychose délirante chronique caractérisée par un trouble de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au monde extérieur.

De plus, la schizophrénie peut provoquer des troubles du comportement, des hallucinations diverses (notamment auditives) et des idées délirantes.

Shining de S.Kubrick propose peut être une œuvre terminale pour le genre. Bien que dépassé par l’évolution des techniques et les effets spéciaux. Il reprend cependant un certain nombre d’éléments qui composent ce type de films.

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