
UNE BRÈVE MINUTE HISTORIQUE S’IMPOSE
Plus qu’un genre éminemment populaire – une histoire de feu et de sang avec des hommes à cheval et des paysages grandioses –, plus qu’un combat manichéen entre le bien et le mal, le western est l’expression d’un milieu culturel particulier, celui des États-Unis d’Amérique. Il raconte à ses début, l’aventure des cow-boys, des bâtisseurs de villes, des traceurs de routes, des poseurs de rails… Ainsi, le western raconte indéfiniment la mise en place de la civilisation américaine
Les sous genres :
Spaghetti
Le combat entre le cowboy et les indiens
- Les codes :
- personne n’est net (cowboy un peu cavalier et le méchant indien)
- l’individualisme est prédominant
- les personnages et les situations sont proches de la réalité
- les grands espaces
- la cruauté de la nature ne pardonne pas (chaleur, vautours, chacals…)
- les gros plans
- les scènes de duels
Références : Le bon, la brute et le truand, Il était une fois dans l’ouest, Et pour quelques dollars de plus
Le spaghetti meurt avec l’arrivé des asiatiques dans les films westerns “Mon nom est Shangaï Joe” (1972)
Moderne
Pour ne pas oublier le western, Clint Eastwood invente le western moderne.
“Le crime a changé de visage, il est désormais organisé” cette citation d’Henry Fonda présente la nouvelle vague du western.
- Les codes :
- les héros sont les voleurs
- lutte pour la survie
- les hommes sont tous égaux
- moins de valeurs et seule la violence change les choses
- la modernité et les femmes intègrent les films
Références : L’homme des hautes plaines, La horde sauvage, Mort ou vif, les huits salopards
Cette modernité enterre définitivement le western tel qu’on le connaît.
Legacy
Déplacement du genre dans une époque plus contemporaine, voire futuriste.
Les codes sont les mêmes que dans les sous genres, cependant ils sont mis à jour avec l’époque de réalisation.
Les personnages eux sont psychologiquement plus complexes avec souvent un passif tourmenté.
Références : Ghosts of mars, Desperado, Retour vers le futur 3, Kill Bill

Et en impro alors ?
Et si nous évitions de faire ce que nous voyons trop souvent en impro, c’est à dire des boules de pailles qui roules, des cactus, le croque-mort qui mesure la prochaine victime, les duels…
Allons plutôt chercher la profondeur des personnages, habiller & habiter les lieux, changeons d’objectif. Proposons et éduquons notre public à des histoires sur la construction d’une ville, sur le pouvoir des américains sur les indiens, de ces traceurs de routes en roulottes…
Voyons ici quelques éléments de la catégorie :
Le personnage de cowboy
- botte en cuire
- éperons
- cheval
- les armes : le héro n’est pas représentatif du genre car ce n’est pas un homme de parole, mais un homme d’action. Le héro est défini par l’arme.
Le personnage principal a une psychologie simple pour le spectateur, il est nomade, il a peu d’amour car peu de relations avec l’entourage, il va accepter le boulot pour la communauté plutôt que pour soi.
Le territoire
- Insignifiant par rapport au personnage qui prendra à la fois tout l’espace dans la caméra mais aussi dans la narration.
- Omniprésent afin de ramener le cowboy a son état d’homme seul, perdu dans ce grand décors
Les lieux
- le désert
- la prison
- au contoire du bar
- au coeur du village
- dans une petite maison au milieu du désert
Les bruitages
- grincement de plancher
- les armes et coups de feu
- les vautours
- le vent
- la cavalerie